Les trois quarts des grandes entreprises françaises ne parviennent pas à communiquer convenablement leurs politiques de nettoyage de données en interne

Les disparités entre la création et l’exécution des politiques de nettoyage de données mettent en péril les données sensibles

PARIS, le 12 février 2020 — Blancco Technology Group (LON : BLTG), entreprise leader de l’effacement de données et des diagnostics des périphériques mobiles, a annoncé les résultats d’une nouvelle étude visant à analyser les risques encourus par les plus grandes entreprises françaises lors de la création, l’exécution et la communication de leurs politiques de données. Plus précisément, l’étude Data Sanitization : Policy vs. Reality (ou Nettoyage de données : les politiques confrontées à la réalité) menée par Blancco en partenariat avec Coleman Parkes, révèle pourquoi ces politiques ne sont pas suffisamment définies et mises en œuvre de manière à effacer entièrement les données de leurs actifs informatiques au fil de leur cycle de vie.

Bien que 96 % des 251 sociétés françaises interrogées aient mis en place une politique de nettoyage de données, 51 % ne l’ont pas encore communiquée en interne. En outre, 21 % des sondés estiment que les politiques de leur entreprise ne sont pas encore entièrement définies. Dans l’ensemble, les trois quarts (75 %) des sociétés françaises n’ont pas mis en place une politique de nettoyage de données communiquée convenablement et régulièrement à l’ensemble de leurs services. Cette situation les expose à des risques croissants de piratage de données.

L’étude a détecté d’autres disparités entre la création et l’exécution des politiques de nettoyage de données au sein de ces entreprises :

• Absence de responsable direct de l’effacement des actifs informatiques : 15 % des employés sont responsables de la gestion et du contrôle de leur équipement informatique personnel en fin de vie lorsqu’ils quittent l’entreprise. D’autre part, 23 % répondent que cette responsabilité incombe à leur supérieur hiérarchique. En l’absence de politiques de nettoyage de données efficacement communiquées à chacune des parties, les risques de fuite d’informations augmentent considérablement en raison de mesures d’effacement insuffisantes.
• Équipements stockés à long terme : la quasi-totalité (98 %) des entreprises françaises admettent ne pas nettoyer immédiatement leurs actifs en fin de vie, tandis que 29 % indiquent tarder plus d’un mois pour procéder à cette opération. Elles encourent ainsi différents risques, notamment la perte et le vol de matériel, ainsi que le piratage de données.
• Recours à l’effacement hors site : 45 % des entreprises françaises nettoient leurs ordinateurs portables et de bureau en externe lorsqu’ils arrivent en fin de vie. Le recours à un prestataire externe pour nettoyer des équipements hors site n’est pas nécessairement dangereux en soi, néanmoins cela présente certains risques, en particulier si les entreprises ne disposent pas d’une visibilité complète sur la chaîne de responsabilité de leurs actifs ni du moyen de garantir que les données de leurs actifs n’ont pas été compromises en cours de transport. Les prestataires externes doivent fournir les pistes d’audit détaillées de l’ensemble de la chaîne de responsabilité et assurer l’effacement certifié des actifs en fin de vie.
• Absence de responsable des politiques de nettoyage de données : bien que 57 % des personnes interrogées en France affirment que le responsable des politiques de nettoyage de données a clairement été communiqué au sein de leur entreprise, leur réponse diffère quant au responsable de sa mise en œuvre. En effet, 34 % désignent le responsable des opérations, 22 % le responsable des opérations informatiques, 16 % le responsable juridique, contre à peine 6 % pour le responsable de la protection des données et 4 % pour le responsable de la sécurité de l’information (RSI), la proportion la plus faible observée parmi tous les pays de l’étude. Cette absence de responsable clairement identifié pourrait laisser entendre que les entreprises considèrent le nettoyage de données comme un simple point d’audit devant être effectué de manière à répondre aux exigences opérationnelles ou de conformité, et qu’elles ne prennent pas au sérieux les risques liés aux données.

« L’absence d’une politique de nettoyage de données solide chez les grandes entreprises françaises est inquiétante » indique Fredrik Forslund, vice-président des solutions d’effacement cloud et entreprise de Blancco. « Si elles ne parviennent pas à les formuler et à les communiquer efficacement à chaque stade du cycle de vie des données, elles risquent de mettre en péril une quantité importante de données sensibles. Afin d’atténuer ces risques, il est crucial qu’elles mettent en place des mesures, à savoir établir un responsable formel et une auditabilité de contrôle, sous l’égide de l’équipe dirigeante. »

Autres principales conclusions concernant la France :

• Fait inquiétant, 55 % des personnes interrogées au sein des grandes entreprises françaises indiquent ne pas connaître la date de la dernière mise à jour de la politique de sécurité informatique de leur société, tandis que 50 % d’entre elles ne savent pas précisément la teneur de celle-ci.
• De même, 39 % estiment que les travailleurs flexibles sont les moins susceptibles de respecter les politiques de nettoyage de données, tandis que 43 % jugent que les sous-traitants ou les indépendants ont le moins de chance de comprendre ou de respecter leur politique de nettoyage de données.
• On observe non seulement une absence de responsable formel de la mise en œuvre des politiques de nettoyage de données, mais également un manque de responsabilisation en matière de conformité des grandes entreprises françaises à cet égard. Les responsabilités sont diluées entre différents postes et, curieusement, le responsable des opérations est en charge dans 27 % des cas, suivi par le responsable juridique (24 %), le responsable de la conformité (15 %), le responsable des opérations informatiques (14 %) et le responsable de la protection des données (10 %), cette situation étant propice aux non-conformités et aux amendes.

Autres principales conclusions à l’échelle mondiale :

• Bien que 96 % des principales entreprises mondiales aient mis en place une politique de nettoyage de données, un tiers d’entre elles (31 %) ne l’ont pas encore communiquée à tous leurs services. À l’échelle internationale, plus de la moitié (56 %) des sociétés n’ont pas mis en place de politique de nettoyage de données communiquée convenablement et régulièrement à l’ensemble de leur organisation.
• Par ailleurs, la personne à qui les multinationales confient le processus de suppression des données de leurs actifs constitue un point inquiétant. Plus d’un tiers (34 %) des personnes interrogées affirment nettoyer les ordinateurs portables et de bureau, les serveurs et les équipements de leurs centres de données hors site en fin de vie.
• Quant à la personne responsable de gérer et contrôler l’équipement en fin de vie lorsqu’un employé quitte leur société, 22 % indiquent qu’il s’agit de l’employé lui-même. D’autre part, 22 % répondent que cette responsabilité incombe à leur supérieur hiérarchique.

Pour consulter l’analyse complète, lisez le rapport complet Nettoyage de données : les politiques confrontées à la réalité ici : https://www.blancco.com/policy-vs-reality

Ce rapport est le deuxième d’une série de trois. Le premier rapport, « Un faux sentiment de sécurité », a révélé que 47 % des entreprises françaises prenaient des risques significatifs quant à leurs (éventuels) modes et processus de nettoyage d’équipements en fin de vie. Vous pouvez le consulter ici.

Méthodologie :

L’étude principale a été commandée par Blancco Technology Group et menée par Coleman Parkes en août 2019. L’échantillon se compose de 1 850 décisionnaires (responsables de la conformité, directeurs financiers, responsables des actifs informatiques, RSSI, DSI, responsables de la protection des données et responsables des opérations) de 1 850 entreprises comptant plus de 5 000 employés. L’échantillon se répartit entre le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la France, le Japon, l’Inde, Singapour et l’Australie, et englobe différents marchés verticaux : Santé, secteur public, secteur pharmaceutique, services financiers, technologie, défense, secteur juridique, fabrication, énergie, transport et conseil.

À propos de Blancco Technology Group

L’entreprise Blancco est leader sur le marché des logiciels d’effacement de données et de diagnostic de périphériques mobiles. Les solutions d’effacement de données Blancco offrent à des milliers de sociétés les outils dont elles ont besoin pour ajouter une couche de sécurité supplémentaire à leurs politiques de sécurité des terminaux grâce à l’effacement sécurisé des actifs informatiques. Tous les effacements sont vérifiés et certifiés grâce à une piste d’audit infalsifiable.

Les solutions d’effacement de données Blancco ont été testées, certifiées, approuvées et recommandées par plus de 15 instances dirigeantes et entreprises de premier plan à l’échelle internationale. Aucun autre logiciel d’effacement de données ne peut se targuer de ce degré de conformité aux strictes exigences définies par les instances dirigeantes, les autorités juridiques et les laboratoires de test indépendants.
Grâce aux produits Blancco Mobile Insurance, Blancco Mobile Buy-back/Trade-in et Blancco Mobile Retail, les entreprises peuvent valoriser leurs appareils mobiles en temps réel à l’aide d’une solution simple assurant des tests homogènes, précis et mesurables comprenant une détection de pointe du verre fêlé.
De surcroît, les processeurs mobiles peuvent combiner excellence opérationnelle et optimisation du chiffre d’affaires avec Blancco Mobile Diagnostics & Erasure, une solution sur mesure basée sur les flux de travail Blancco Mobile permettant d’obtenir les analyses de traitement clés sur l’ensemble du cycle de vie des périphériques mobiles.

Pour plus d’information, veuillez contacter :

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